Février 2017— Le Progrès


perichole
La Périchole, la nouvelle création pétillante de la compagnie Pleine Lune Pleine Voix, entraîne le public dans un univers coloré. Deux fortes personnalités galvanisent chanteurs et musiciens : Laurent Touche, chef d'orchestre stéphanois, avec fougue et précision, prend la direction musicale ; et François Jacquet, metteur en scène capable de faire osciller les personnages de sa compagnie entre bouffonnerie musicale et conte fantastique avec la même finesse et la même créativité.
Les solistes proposent des instants exceptionnels, pétillants et émouvants, comme la soprano Aurélie Baudet, le ténor Philippe Noncleet le baryton Bardassar Ohanian. La compagnie Pleine Lune Pleine Voix, créée par François Jacquet il y a près de vingt ans, et dont le siège est fidésien, réalise la fusion de trois univers: chanson française, théâtre et opéra opérette. Le spectacle porte une attention particulière à la qualité musicale et à la mise en valeur du jeu des comédiens chanteurs.

« La Périchole » d’Offenbach, Bron



L’espace Jean-Salles a fait salle comble trois soirs de suite le week-end passé. François Jacquet a créé pour sa Cie Pleine lune pleine voix une comédie-tragédie loufoque qui a remporté un immense succès. Le sujet ? En 2014, James 008,9 (en la personne du soliste Philippe Noncle) mène l’enquiète avec sa secrétaire (Virginie Marry, godiche à pleurer de rire) sur la disparition de deux personnages de la mythologie : Hélène et Eurydice. Et François Jacquet (Jupiter sur scène) a écrit un savant panachage des deux mondes, l’Olympe et le Terre, et jongle entre des extraits d’Offenbach comme «la Belle Hélène» (interprétée par Aurélie Baudet) et des feuilletons comme «Hélène et les garçons», avec jeux de mots anachroniques et décalés qui ont déclenché l’hilarité de la salle. Le talent de cette troupe n’est plus à démontrer. | Le Progrès — 11 février 2014.

« Par Jupiter ! mais où est donc passée Hélène ? » d’Offenbach, Sainte-Foy lès Lyon




Avril 2012— Lyon-Nesletter


orphee

La mise en scène de François Jacquet répond, une nouvelle fois, à trois mots d’ordre : fidélité, créativité et inventivité, proposant une mythologie gréco-romaine de fantaisie, comme de juste. Les trouvailles destinées à faciliter les jeux de scène et enchaînements de décors pour les changements rapides de lieux relèvent d’un fameux entendement.

Le traitement des lumières (confié à Bruno Sourbier) est tout simplement magnifique. Certains costumes de Léa Rutkowski et Véronique Jacquet mélangent adroitement Antiquité et Second Empire. Les anachronismes volontaires – très drôles – s’inscrivent dans la continuité de l’esprit animant Offenbach et ses librettistes (par exemple : Diane en parodie de Lara Croft !) sans jamais tomber dans les lourdeurs crétinisantes (…) un rajout en forme de clin d’œil ça et là, exactement comme cela se faisait discrètement à l’époque. Le texte est donc respecté, à de menus lazzis près : c’est intelligent, jamais vulgaire, plein d’humour (…)
Les idées pleuvent. Assistés de Lyvia Dal Col, François Jacquet et ses complices respectent l’œuvre, ne racontant jamais une autre histoire, tout en occupant l’intégralité de l’espace scénique… et au-delà (y compris la salle ; avec un à-propos dénué de toute gratuité !).

Les réalisateurs choisissent de se baser sur la version originale de 1858 tout en rajoutant quelques éléments empruntés à la mouture révisée – et augmentée – de 1874. C’est une excellente démarche qui nous vaut, en particulier, des intermèdes chorégraphiques aussi croquignolets que réussis (…)
En parfaite communion avec ses solistes, Laurent Touche dirige scrupuleusement orchestre et chœurs, n’abandonnant jamais sa détermination coutumière visant à obtenir le meilleur rendu sonore possible (…) |
Patrick Favre-Tissot Bonvoisin [site]

« Orphée aux Enfers » d’Offenbach, Irigny




Mars 2012— Le Progrès


Après une première représentation, mardi après-midi, devant leurs camarades irignois et des collégiens venus de Vourles, les élèves de 6e A de Daisy-Georges-Martin se sont retrouvés à nouveau le soir sur la scène du Sémaphore, pour offrir à leurs parents et amis, leur version du mythe d’Orphée et Eurydice. Placée sous la responsabilité de Christine Douzelet, professeur de français, cette classe à projet artistique et culturel (PAC) a travaillé depuis le début de l’année sur différentes versions de la mythologie grecque d’Orphée et Eurydice, puis ensuite, avec François Jacquet, dont la compagnie Pleine lune pleine voix était parallèlement en création au Sémaphore, de l’opéra-comique d’Orphée aux Enfers d’Offenbach. À partir de ce second contact, les élèves ont imaginé leur version transformée en livret d’opéra, avec l’aide de François Jacquet qu’il a mis ensuite en musique.
Au total, six matinées de répartition des rôles, de travail sur le texte, le chant des solistes, celui de chœur, la comédie. Un travail qui a passionné les élèves et dans lequel tous se sont fortement investis, avec, à la sortie, un résultat magnifique, à la hauteur de leur implication.

« Orphée et Eurydice s’invitent au collège », Irigny





Octobre 2011— Le Progrès


florilege

Le CCCF a offert aux Fidésiens un dimanche léger ; un florilège d'airs d'opérettes où Offenbach a rivalisé de fraîcheur avec Messager. Chanteurs amateurs et professionnels de la Cie Pleine lune pleine voix ont donné au public ce qu'il attendait. La salle était comble.
Laurent Touche, chef d'orchestre de l'Opéra de Saint-Étienne, a accompagné au piano cette joyeuse troupe où les voix des solistes Aurélie Baudet, Gérard Jacquet, François Jacquet (metteur en scène également) on sonné avec allégresse.

« Florilège » à Sainte-Foy lès Lyon




Avril 2011— Le Progrès de Lyon



La Cie Pleine lune pleine voix clôturait la Semaine de la francophonie avec «La poésie, ça se chante aussi». [La poésie], François Jacquet l'a aussi jouée. Avec des accents tour à tour lyriques ou chansonniers, théâtraux ou baroques, il a donné à cette soirée franco-française une belle allure. Il était accompagné par Laurent Hurpeau au piano et Jacques Hurpeau à l'accordéon.

« La poésie, ça se chante aussi », Ste-Foy lès Lyon




Mars 2011— Lyon-Newsletter


fortunio_pierrot

La mise en scène de François Jacquet est, cette fois, plus conventionnelle, traditionnelle dans le bon sens du terme (…).
C’est surtout la direction d’acteurs qui retient l’attention, toujours opportune et convaincante. Les décors de toile peinte de Gilbert Kezel et Gérard Jacquet évoquent les lieux (extérieurs et intérieurs) avec à propos (…) Les tableaux du jardin sont les plus réussis dans leur ambiance poétique finement suggérée.

En dépit d’un orchestre réduit à 18 pupitres – où un piano pallie à l’absence de harpe et d’instrumentarium complet de vents – l’excellent chef stéphanois [Laurent Touche] fait ressortir avec un art consommé jusqu’aux détails les plus infimes d’une orchestration raffinée, ô combien. De surcroît, il se paye le luxe d’être plus complet que Gardiner qui – à la scène comme au disque – avait écarté le 2nd tableau de l’Acte III (la fête vespérale au jardin). Même s’il n’est pas indispensable au déroulement de l’action, ce tableau de 20 minutes [exigeant l’usage d’un matériel supplémentaire disponible chez l’éditeur] est une pure merveille. Outre qu’il étoffe le rôle de Me André et la partie des chœurs, sa splendide écriture instrumentale constitue une pure révélation.

Laurent Touche les galvanise [l'orchestre et le chœur], déployant panache et fougue. Dirigeant avec autant d’engagement que s’il s’agissait d’un grand opéra dramatique, il effectue un parcours sans faute, aboutissant à un dernier tableau anthologique.

La distribution n’est pas en reste (…). Irrésistiblement mûr pour le rôle de Fortunio, le ténor Philippe Noncle parvient, grâce à son métier très sûr, à composer un jeune premier timide et naïf crédible. Ses airs de « Ma vieille maison grise » et « Si vous croyez que je vais dire » sont des moments de temps suspendu. De Jacqueline, Aurélie Baudet possède le charme et le style. La tessiture, plutôt centrale, s’adapte bien à ses moyens (…). Le baryton Jean-Baptiste Dumora est très à l’aise en Clavaroche. La fermeté d’accents, le sens de la prosodie, l’insolence de la projection et de l’émission sur tous les registres s’allient efficacement à l’abattage scénique pour servir l’œuvre de son vénéré ancêtre. (…) Bardassar Ohanian est musicalement irréprochable, sa sensibilité apportant une indéniable dose d’humanité au personnage. Parmi les rôles secondaires, l’on remarque surtout le Landry à la forte présence de Claude Calvet et la silhouette de François Jacquet dans l’épisodique M
e Subtil.
Au bilan : une réussite prouvant, une fois de plus, que les plus touchantes réalisations sont souvent inversement proportionnelles aux moyens mis en œuvre. |
Patrick Favre-Tissot Bonvoisin [site]

« Fortunio » d’André Messager, Irigny




Mars 2011 — Lyon-Newsletter



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« Comme toujours, François Jacquet a une foule d’idées et sait les mettre en pratique avec un art consommé à faire pâlir d’envie bien des metteurs en scène surmédiatisés. Sa direction d’acteurs est excellente, pleine de tact, toujours juste et d’une exemplaire finesse. Toujours la pointe d’humour qui fait mouche est présente, sans une once de vulgarité. Il transforme les protagonistes en acteurs chevronnés et tout fonctionne, aboutissant à un chef-d’oeuvre de délicatesse (…).
Pour que cette petite merveille visuelle se transforme en absolue réussite, encore fallait-il que la partie musicale se situe sur les mêmes sommets. De ce côté là, aucun souci lorsque l’on aura précisé qu’elle était placée sous la responsabilité de Laurent Touche. Grimé et participant à l’action, il incarne le pianiste du Baron de Pictordu avec beaucoup d’à-propos. Au clavier, nous savions déjà combien sa maîtrise est confondante. Ici, il semble se démultiplier, soutenant les protagonistes, dominant une partition relativement complexe où les airs alternent avec des ensembles (trio, quatuor, septuor…) de belle facture. (…)
On admire l’homogénéité de la distribution, laquelle ne connaît aucune faille. Aurélie Baudet rentre avec aisance dans le personnage de Marie / Cendrillon (…). Thi Lien Truong et Anne-Emmanuelle Davy incarnent Armelinde et Maguelonne, ses pimbêches de sœurs, avec causticité sans jamais verser dans la caricature. Inge Dreisig compose le personnage de la marraine fée avec ce qu’il faut de distinction.
Les messieurs ne déméritent pas. Percutant et sonore, poursuivant une notable ascension, le baryton Bardassar Ohanian campe un Baron de Pictordu drolatique. L’élégant ténor Philippe Noncle lui donne une réplique efficace en Prince Charmant. Le Comte Barigoule – son Chambellan de comédie – est servi par François Jacquet soi-même, véritable homme-orchestre, qui nous fait irrésistiblement songer à Groucho Marx sous ses meilleurs aspects.
Il serait impensable que la production idéale de ce petit bijou ne tournât pas davantage dans notre région. Les communes disposant d’une salle susceptible de la recevoir ne manquent pourtant pas. À bon entendeur… ! |
P. Favre-Tissot [site]

« Cendrillon » de Pauline Viardot, Irigny




Avril 2010 — Le Progrès



«Après une première représentation jeudi, devant leurs camarades Irignois et des collégiens venus de Feyzin, les jeunes de la 6
eD du collège Daisy Georges-Martin se sont retrouvés à nouveau samedi sur la scène du Sémaphore, pour offrir à leurs parents et amis leur version opéra comique du conte de Barbe-Bleue.
Placée sous la responsabilité de Christine Douzelet, professeur de français, cette classe à Projet artistique et culturel (PAC) travaille depuis plus d'un mois avec François Jacquet, dont la compagnie Pleine Lune Pleine Voix était parallèlement en création au Sémaphore de la version opéra bouffe d'Offenbach tirée du conte de Perrault.
Après avoir lu de nombreuses versions de ce conte, les élèves ont chacun écrit la leur. L'une d'elle a été retenue. François Jacquet les a aidés à transformer leur récit en livret d'opéra avec des passages narrés et chantés en vers qu'il a ensuite mis en musique. S'en sont suivis le travail sur le chant des solistes, le chant des chœurs et la comédie. Un travail qui a passionné les élèves et dans lequel ils se sont fortement investis, avec à la sortie, un résultat magnifique, à la hauteur de leur implication (…)»

« Barbe Bleue », classe à PAC, Irigny




Janvier 2010 — Le Progrès



cendrillon

«Il y avait un petit bijou au théâtre Copeau : un opéra de salon, terme que l'on préfère à celui d'opérette, plein de finesse, de légèreté, signé Pauline Viardot, musicienne peu connue dont on fête cette année le centenaire de la disparition.
Une manière — trop discrète — pour l'Opéra théâtre de lui rendre hommage. C'est surtout le secteur «Jeunes publics» qui a bénéficié de ce chef d'œuvre en miniature, car depuis vendredi, avec cinq représentations, environ 1500 élèves ont pu profiter de Cendrillon, nouvelle production stéphanoise. Effectif minimaliste pour un succès garanti : peu de chanteurs, sept au total, et un pianiste (sur un authentique Erard de 1880), tous excellents. Ils évoluaient dans une mise en scène signée François Jacquet, à la fois simple, efficace, sous le feu des lumières soigneusement réglées par Bruno Sourbier.
Chacun participaient à ce conte revu et corrigé avec humour par Pauline Viardot dans un esprit suranné, un rien vieille France (un délice!). Une fois encore, on admirait les costumes conçus par Serge Horwath. Bref, une réussite aussi bien sur le plateau que dans la salle (comble), tant les enfants paraissaient, eux aussi sous le charme. Réussite à créditer au compte d'Éric Brissot, responsable du secteur «Jeunes publics», qui a su tisser le lien nécessaire, au sein même de l'Opéra-théâtre, en cette grande maison dédiée pour une large part au lyrique et les jeunes élèves (…) » |
Jean-Luc Perrot

« Cendrillon », janvier 2010 à Saint-Étienne


Mars 2009 — Le Progrès



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« (…) Avec « Les Bavards », Offenbach affirme sa maîtrise du style bouffe. Une heure de spectacle drôle, impertinente et tonique servi par une musique toujours pétillante et charmante (…)»

« Les Bavards » avril 2010 à Irigny


Avril 2008 – Le Progrès


« … Toujours très attendue dans la programmation du Sémaphore d’Irigny, la Compagnie Pleine Lune Pleine Voix revient vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 avril pour Les Mousquetaires au Couvent, opérette de Louis Varney… »

« Les Mousquetaires au Couvent » les 11, 12 et 13 avril 2008 à Irigny


18 octobre 2007 – L’Impartial de la Drôme


« …La Compagnie Pleine Lune Pleine Voix au mieux de sa forme sert avec bonheur la cause de l’opérette française… Les chanteurs se sont révélés d’excellents comédiens, bien dirigés par François Jacquet, ils ont joué avec beaucoup de vraisemblance. Nous donnerons une mention spéciale à Jean Boulay et Lyvia Dal Col, qui ont su donner aux personnages de Coquenard et d’Ermerance une saveur toute particulière.
La mise en scène abondait de trouvailles amusantes et d’allusions spirituelles. L’orchestre mérite tous les éloges : dosant savamment le rapport entre la fosse et la scène, Laurent Touche apportait à la direction une compétence reconnue, un vrai dynamisme et — qualité rare — beaucoup d’humour ... »

« Véronique » le 14 octobre 2007 à Romans


16 octobre 2007 – Le Dauphiné Libéré


« … Le spectacle « Véronique » : pétillant et tonique !... »

« Véronique » le 14 octobre 2007 à Romans


28 novembre 2006 – La Tribune Le Progrès


« … La Mascotte, un retour dans le temps réussi. Interprétée il y a 40 ans, cette opérette a refait surface, dimanche, à l’Escale. Un beau spectacle bien interprété par la Compagnie Pleine Lune Pleine Voix… »

« La Mascotte » le 26 novembre 2006 à Veauche


Automne-hiver 2006/2007 – Les Copains d’la Neuille


« …Il faut sur ce spectacle aller au plus simple : de la multitude de concerts en hommage à Léo Ferré vus ces dernières années, c’est l’un des plus beaux… »

« Léo Ferré, l’amour et la mer » le 13 mai 2006 à St Étienne


21 mai 2006 – Le Progrès Villefranche


« …François Jacquet : La musique de La Mascotte est bien écrite… et le fait de faire intervenir des professionnels permet de redonner de l’éclat au genre musical que constitue l’opérette… »

« La Mascotte » le 23 mai 2006 à Villefranche


22 janvier 2003 - Le Progrès Loire


« … Un voyage réussi… Car les spectateurs ont bissé copieusement ce spectacle réussi. On peut louer le travail de François Jacquet, Jacques Gomez, Sylvie Flamin et de l’Ensemble Vocal Alba de Lyon, vieux complices de la chanson…. »

« Léo de toutes les couleurs » le 10 janvier 2003 à Montbrison


29 janvier 2003 - Le Progrès Loire


« … Brassens, Boris Vian et Lapointe étaient au programme du premier spectacle de la saison culturelle qui s’est tenu dans un Théâtre des Pénitents rénové. Et ce fut un succès, avec une salle comble et un spectacle pétillant, donné par trois chansonniers caustiques de la Compagnie Pleine Lune Pleine Voix … »

« Les trois chansonniers : Brassens, Vian, Lapointe » le 9 janvier 2009 à Montbrison